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Alcool au volant - un témoignage poignant

Aujourd’hui, je vais vous raconter une histoire vraie. Celle de Luc, un homme ordinaire avec un destin extraordinaire. Enfin, extraordinaire, façon de parler… Disons qu’il aurait préféré s’en passer de son aventure avec l’alcool au volant ! Mais son témoignage vaut de l’or (sans blague, il devrait le monnayer !). Alors, accrochez-vous à votre siège (sans oublier la ceinture), ça va décoiffer !

 

Il était une fois… un mec normal

Luc, c’est vous, c’est moi, c’est votre cousin germain. Un type banal en apparence : 35 ans, commercial, marrié, deux gosses, une vie bien rangée. Sauf que Luc avait un vice caché : il aimait bien s’en jeter un derrière la cravate après le boulot. Juste un ou deux verres pour décompresser, rien de bien méchant. Enfin c’est ce qu’il croyait…

 

La machine infernale est en marche

Un soir de novembre, comme d’hab, Luc quitte le taff un peu éméché. Il pleut, il est crevé, il a qu’une envie : retrouver son canapé. Sauf que sur la route, paf !, C’est le drame : il percute un cycliste qui traverse au feu. Le choc est brutal. Luc panique, il a la trouille de la boulette… Alors il se tire vite fait, ni vu ni connu.

 

La gueule de bois du siècle

Le lendemain, réveil difficile. Mal au crâne, bouche pâteuse… La routine. Sauf que les souvenirs de la veille remontent par bribes. L’impact. Le bruit. La silhouette projetée au sol. Luc flippe sa race. Il allume BFM, guette les faits divers. Et là, c’est la douche froide : le cycliste est dans le coma. Pronostic vital engagé. Merde…

 

L’heure des comptes

Luc sait qu’il ne peut pas se planquer éternellement. La peur au ventre, il va se dénoncer au commissariat. S’en suit la valse judiciaire : garde à vue, mise en examen, contrôle judiciaire… Son alcoolémie était 2 fois supérieure à la limite légale. Circonstance aggravante. Il risque gros : 7 ans de taule, 100 000 euros d’amende.

 

Sa vie part en cacahuète

En quelques semaines, le monde de Luc s’écroule. Son boss le vire sans ménagement. Sa femme le quitte, dégoûtée. Ses gosses le regardent comme un étranger. Il perd son permis, son assurance, ses amis. Il touche le fond. Mais le pire, c’est la culpabilité qui le ronge. Il pense au cycliste, à sa famille. Il se déteste.

 

Les leçons d’une histoire vraie

Aujourd’hui, Luc essaie de se reconstruire. Le cycliste s’en est miraculeusement sorti, après des mois de rééducation. Luc a écopé de 3 ans avec sursis, d’une grosse amende et de travaux d’intérêt général. Mais surtout, il suit une thérapie pour se sevrer de l’alcool. Car il l’a compris : c’est son addiction le vrai coupable. Et il veut en guérir, pour lui, pour ses proches.

Son message est clair :

  • Ne sous-estimez jamais les ravages de l’alcool au volant
  • Une vie peut basculer en une seconde d’inattention
  • La honte, le déni, la fuite ne mènent à rien
  • Seule la prise de conscience et la responsabilité paient
  • Avec de l’aide, on peut se relever de tout et regagner sa dignité

 

Conclusion

Voilà, vous savez tout de la descente aux enfers et de la lente remontée de Luc, après une stupia soirée de beuverie. J’espère que son témoignage vous aura secoué les puces (sans vous donner la gueule de bois !).

Car si je vous raconte tout ça, c’est pas pour le buzz. C’est pour que la prochaine fois que vous hésitez à prendre le volant après une murge, vous pensiez à Luc. À son cycliste. À vos proches. À votre avenir.

C’est tentant de se dire « Bah, juste pour une fois, y’a pas mort d’homme ! ». Sauf que si, justement. Y’a des milliers de vies brisées chaque année à cause de ce « juste une fois ». Des familles endeuillées, des gueules cassées, des destins gâchés.

Alors par pitié, la prochaine fois, posez ces clés. Prenez un Uber, un bus, un pote sobre. Dormez sur place. Faites l’étoile de mer sur le trottoir. Tout, sauf ça.

Et si vraiment, vous sentez que vous dérapez avec la bibine, osez en parler, demander de l’aide. Y’a une armée de gens (flics, médecins, psys, potes) prêts à vous tendre la main, sans vous juger. Saisissez-la et remontez la pente. Luc l’a fait, vous pouvez le faire.

C’était ma leçon de vie, façon grand frère lourd mais bienveillant. Maintenant, à vous de jouer. Soyez plus malin que Luc. Ne laissez pas un verre de trop gâcher votre vie et celle des autres. Buvez avec modération… et conduisez avec précaution ! Allez, sans rancune. Levons notre jus d’orange à tous ces Luc qui se battent pour réparer leurs conneries. Et prions pour qu’ils soient chaque jour moins nombreux sur nos routes. Santé !