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Ivre sur les réseaux sociaux - Attention danger

 

Ah, les réseaux sociaux… Ces merveilleux outils qui nous permettent de rester connectés avec nos amis, de partager nos passions, de suivre l’actualité… Et parfois, de nous ridiculiser en beauté après un verre de trop (ou dix) ! Si vous pensez que vos exploits éthyliques passent inaperçus sur la toile, détrompez-vous. Internet n’oublie rien, et encore moins vos photos de lendemain de cuite. Alors, avant de poster votre énième selfie la tête dans la cuvette, lisez ceci. Ça pourrait vous sauver la mise (en ligne) !

 

Le syndrome du « j’ai la classe avec un verre à la main »

On connaît tous ce mec (ou cette nana) qui inonde ses réseaux de photos « artistiques » de ses apéros. Verre de vin rouge devant un coucher de soleil, mojito sur une plage paradisiaque, bière du vendredi soir entre potes… Bref, l’alcool comme accessoire ultime du cool. Sauf que derrière ces clichés savamment étudiés se cache souvent une triste réalité : celle de la dépendance. Alors, avant de jouer les influenceurs du bar, demandez-vous si vous n’avez pas un problème avec la bouteille.

 

Le live Facebook qui part en sucette

Autre grand classique des soirées arrosées : le live Facebook improvisé à 3h du mat’. Celui où vous décidez de partager avec le monde entier votre karaoké approximatif, vos blagues douteuses et vos déclarations d’amour vaseux. Sur le coup, vous vous sentez l’âme d’une star, avec vos 3 spectateurs (dont 2 qui sont partis se coucher). Mais le lendemain, c’est la douche froide. Votre patron, votre ex, votre grand-mère… Tout le monde a assisté à votre dérapage incontrôlé. Bonjour la honte !

 

Le tweet qui tue (votre réputation)

140 caractères, c’est peu pour exprimer une pensée construite. Mais c’est largement suffisant pour dire une connerie quand on a un coup dans le nez. Injures, propos déplacés, opinions extrêmes… L’alcool a le don de délier les doigts et de faire tweeter n’importe quoi. Sauf que contrairement à l’éponge du bar, Twitter n’efface pas les traces de votre ivresse verbale. Vos tweets restent gravés dans le marbre du web, pour le meilleur et (surtout) pour le pire. Réfléchissez-y à deux fois avant de vider votre sac (et votre verre) en public !

 

Le « drunk shopping », ou comment se ruiner avec style

Vous connaissez le « drunk dialing », cette fâcheuse tendance à appeler son ex après trois vodkas ? Eh bien, il existe un équivalent encore plus dangereux pour votre dignité (et votre portefeuille) : le « drunk shopping ». Comprenez : acheter en ligne n’importe quoi sous l’emprise de l’alcool. Robe léopard, appareil à raclette, voyage au bout du monde… Rien ne vous arrête quand vous avez la carte bleue facile et la vision trouble. Jusqu’au lendemain, où vous découvrez l’étendue des dégâts. Aïe !

 

Les photos compromettantes qui vous collent à la peau

On a tous dans notre entourage un amateur de photos-dossiers. Celui qui immortalise tous vos moments de faiblesse éthylique pour mieux les ressortir au mariage de votre sœur. Langue pendante, yeux révulsés, tenue en berne… Aucun détail craignos n’échappe à son smartphone. Et comme il est aussi votre ami Facebook, vous pouvez être sûr que ces clichés peu flatteurs finiront en une de votre profil. Avec un petit hashtag #tropdrole, histoire que tout le monde en profite. Super…

 

L’étalage de vie privée qui vire au drame

Quoi de plus vivifiant que de raconter sa vie sur les réseaux après quelques verres ? De se plaindre de son boss, de clasher son ex, de dévoiler ses secrets les plus intimes ? Sur le moment, ça soulage. Mais en réalité, vous êtes en train de vous tirer une balle dans le pied. Car tout ce que vous balancez sous l’influence de la boisson peut se retourner contre vous. Licenciement, divorce, rupture d’amitiés… L’alcool est le pire des confidents, et Internet sa plus fidèle complice. Alors, apprenez à tourner sept fois vos pouces sur l’écran avant de poster !

 

Conclusion : pour des réseaux sociaux 100% sobres !

Les réseaux sociaux sont comme un miroir grossissant de nos vies. Ils reflètent nos joies, nos peines, nos amours… mais aussi nos excès. Alors, si vous ne voulez pas que vos frasques éthyliques deviennent votre image publique, soyez vigilant avec votre consommation d’alcool. Et surtout, avec ce que vous partagez en ligne !

Car une fois que c’est sur la toile, impossible de faire machine arrière. Même en supprimant vos posts le lendemain, il y aura toujours quelqu’un pour faire une capture d’écran et la ressortir au pire moment. C’est ça, la magie (ou la malédiction) du web…

Alors, si vous ne voulez pas que vos exploits de comptoir deviennent votre carte de visite numérique, appliquez ces règles simples :

  • Ne buvez pas seul(e) devant votre écran : les réseaux et l’alcool font rarement bon ménage !
  • Fixez-vous des limites avant de sortir : « ce soir, pas plus de 2 verres et 3 selfies ! »
  • Confiez votre smartphone à un ami sobre : il sera votre ange gardien 2.0 !
  • Pensez aux conséquences avant de poster : « et si mon boss/mes parents/mon crush tombaient là-dessus ? »
  • En cas de dérapage, assumez et excusez-vous : un peu d’humour et d’humilité peuvent sauver la face.

Et si malgré toutes ces précautions, vous vous sentez glisser vers le côté obscur de la Force (de l’alcool), n’ayez pas peur de demander de l’aide. Médecin, psychologue, associations… De nombreux professionnels peuvent vous épauler pour retrouver une consommation sereine, en ligne comme dans la vraie vie.

L’essentiel, c’est de ne pas laisser une addiction gâcher votre présence numérique… et votre existence tout court ! Car au fond, on est tellement plus drôles, créatifs et intéressants quand on est sobres. La preuve : cet article a été écrit sans une goutte d’alcool. Si si, je vous jure ! 😉