Vous pensez connaître l’alcoolisme sur le bout des doigts ?
Vous visualisez le cliché du clochard avec sa bouteille dans un sac en papier kraft ? Détrompez-vous ! Cette maladie sournoise a plus d’un tour dans son verre. Notre expert, le Dr. Glouglou (qui a préféré garder l’anonymat… on se demande pourquoi), a accepté de décrypter pour nous les 7 stades de l’alcoolisme. Attachez votre ceinture (et rangez le Ricard), ça va secouer !
Stade 1 : Le buveur social, ou « Allez, juste un ! »
Tout commence par un petit verre en soirée, pour se détendre, pour faire comme tout le monde. On se dit « Juste un, pour le fun ! ». Sauf que rapidement, le « juste un » se transforme en « juste deux », puis en « juste douze ». Le Dr. Glouglou appelle ça le syndrome du caméléon : on boit pour se fondre dans la masse, sans voir le mal. Malin, le début de l’alcoolisme !
Stade 2 : Le buveur régulier, ou « Un petit remontant et ça repart ! »
Progressivement, on se met à boire de façon régulière. Un verre de vin le midi pour faire « professionnel », un whisky le soir pour décompresser, un digestif après chaque repas… L’alcool s’immisce dans notre quotidien, tel un ami fidèle. Sauf que cet ami est un traître, qui vous pousse à consommer toujours plus. Le piège se referme…
Stade 3 : L’accro du verre, ou « Sans alcool, la fête est plus folle ! »
C’est le stade où l’on ne peut plus s’amuser, se détendre ou affronter le stress sans un verre à la main. L’alcool devient notre béquille pour surmonter les épreuves de la vie. On se persuade qu’on gère, qu’on peut arrêter quand on veut. Mais en réalité, on est déjà dépendant. Le déni est puissant à ce stade, nous dit le Dr. Glouglou.
Stade 4 : Le buveur invétéré, ou « Bourré, moi ? Jamais ! »
On entre ici dans la cour des grands. L’alcool est notre carburant quotidien, on ne peut plus fonctionner sans. On boit dès le réveil, en cachette, à toute heure. Les quantités augmentent, les trous noirs aussi. Mais on continue à nier le problème, à minimiser les conséquences. « Je contrôle », qu’on se dit. Ben voyons…
Stade 5 : L’alcoolique assumé, ou « Sans alcool, la vie est trop nulle ! »
À ce stade, difficile de se voiler la face : notre consommation d’alcool est clairement problématique. On a des problèmes de santé, de boulot, de couple… Mais on n’a plus la force de lutter. On se laisse sombrer dans la maladie, en se disant que c’est trop tard, qu’on est fichu. L’alcool a gagné la partie, et on s’en fout.
Stade 6 : Le déclic, ou « Je touche le fond mais je me relève ! »
Un jour, c’est le drame. Un accident, une hospitalisation, une grosse claque qui nous fait réaliser qu’on est allé trop loin. C’est le fameux « réveil de la gueule de bois » dont parle le Dr. Glouglou. On prend conscience de la gravité de la situation, on décide enfin d’agir. C’est le début d’un long chemin vers la guérison…
Stade 7 : La renaissance, ou « Sans alcool, la vie est belle ! »
Après des mois (ou des années) de thérapie, de rechutes, de doutes… On arrive enfin à se passer d’alcool au quotidien. On réapprend à vivre, à ressentir, à s’amuser sans béquille. C’est une renaissance, une seconde chance qu’on saisit à pleines mains. La vie a un goût nouveau, et ce n’est pas celui de la bière tiède !
Conclusion : Et vous, à quel stade en êtes-vous ?
Alors, vous vous retrouvez dans quel stade ? Pas de panique, on est tous passés par là à un moment ou un autre. L’important, c’est de ne pas rester bloqué dans les premiers stades. De ne pas laisser l’alcool vous voler votre vie, vos rêves, vos amours.
Si vous sentez que vous glissez vers la pente savonneuse, n’ayez pas honte de demander de l’aide. Parlez-en à vos proches, à votre médecin, appelez une ligne d’écoute. Il existe des solutions pour s’en sortir, à chaque étape de la maladie.
Et si vous côtoyez un alcoolique, ne le jugez pas. Tendez-lui la main, orientez-le vers des professionnels. Votre soutien peut faire toute la différence.
Rappelez-vous : l’alcoolisme n’est pas une fatalité. C’est une épreuve, certes, mais aussi une opportunité de se réinventer. De devenir plus fort, plus libre, plus heureux.
Alors, à quel stade voulez-vous écrire votre histoire ? Celui de la descente aux enfers, ou celui de la renaissance ?
Le Dr. Glouglou (et moi-même) sommes de tout cœur avec vous pour atteindre le 7ème ciel… de la sobriété !
Sur ce, je m’en vais trinquer à votre santé… avec un bon jus de pomme ! Santé !